A l’approche des grandes vacances, le ballet incessant des avions fait son grand retour.
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A l’approche des grandes vacances, le ballet incessant des avions fait son grand retour. Cela peut être très gênant surtout en été lorsque, avec les chaleurs estivales, nous ouvrons grand les fenêtres pour profiter d’une légère brise.
Quel impact ont les nuisances sonores et le bruit des avions sur le prix de l’immobilier mais aussi sur la santé ? Quelles peuvent-être les conséquences concrètes sur la santé ou l’immobilier ? Celles-ci sont-elles quantifiables et mesurables ? Quelles solutions adopter alors ? Décryptage par Acoustix Pan-terre
Chaque jour, nous sommes entourés de bruit. Quand nous prenons les transports en commun, quand nous écoutons de la musique, quand nous téléphonons, quand nous marchons dans la rue… Les facteurs de nuisances sonores n’ont fait qu’amplifier au fil du temps, de l’arrivée des nouvelles technologies et du développement de l’urbanisation.
Nous y sommes bien sûr plus ou moins sensibles, mais les bruits peuvent s’avérer plus problématiques pour certains individus que pour d’autres. Notre tolérance n’est pas la même d’une personne à l’autre. Les nuisances sont particulièrement mesurables pour les personnes qui vivent à proximité des aéroports. Celles-ci pourront affirmer que ce paramètre modifie tout un quotidien, et que les habitudes qui en découlent ne sont pas les mêmes que pour un foyer établi dans une région moins soumise aux aléas des avions. Les répercussions sont nombreuses : elles touchent notamment l’immobilier.
Aujourd’hui, il est évident que le problème des nuisances sonores causées par le trafic aérien aux abords des aéroports a été maintes fois abordé et qu’il est parfaitement pris en considération. Voilà pourquoi on a tendance à de moins en moins construire dans les zones concernées : les futurs acquéreurs s’informent de plus en plus et sont bien conscients du problème. Il en résulte que de nombreux logements et constructions entières sont laissés à l’abandon, et qu’il est difficile de décider de leur sort. Il a même été question, il y a de cela quelques années, de donner la possibilité aux aéroports eux-mêmes de racheter les biens qui sont dans ce cas de figure, ou bien tout simplement de procéder … à leur démolition !
Les biens immobilier pouvant perdre leur valeur de façon impressionnante en fonction du niveau des nuisances auxquelles ils sont exposés. Au-delà du seuil de 60 décibels, la décote par décibel supplémentaire est de 0,5 % sur la valeur totale d’un bien donné. Ce seuil-là marque l’indice de départ de ce qui est considéré comme une « nuisance sonore ». L’indice de décote peut même atteindre les 15 % si le bien est situé dans l’axe le plus bruyant des couloirs d’atterrissage et de décollage des avions.
Le bruit des avions a donc un réel impact sur le marché immobilier. Si vous vous situez dans une telle zone et que vous souhaitez revendre votre bien, sachez que l’affaire pourra s’avérer particulièrement corsée. La dépréciation immobilière peut en effet rapidement monter et vous faire perdre une somme d’argent considérable. Néanmoins, pour rendre la situation plus supportable et que votre quotidien ne soit pas pollué par le bruit des avions, il existe, fort heureusement, des solutions.
Si vous ne pouvez malheureusement rien faire pour lutter contre la dévalorisation immobilière dans son ensemble, il vous est néanmoins tout à fait possible d’agir à votre échelle.
La première chose à savoir est que, si vous décidé de faire l’acquisition d’un bien qui se situe à proximité d’un aéroport, veillez bien à être en pleine connaissance du dossier et à vérifier que les mentions obligatoires censées figurer dans un contrat ou tout autre document officiel y figurent bien. Le niveau de bruit ainsi que le détail du trafic doivent apparaître dans les actes notariés. Il est nécessaire d’insister sur ces informations car elles sont très importantes et, surtout, obligatoires. Vous devez absolument être informés.
Ensuite, si vous êtes en pleine connaissance du dossier, la solution de l’isolation acoustique existe ! Cette possibilité est d’ailleurs souvent une nécessité si vous aspirez à une vie plus calme et tranquille. Dans ce cas, une prime à l’isolation acoustique peut bien sûr vous être fournie par l’Etat. Les réglementations en la matière varient d’un pays européen à un autre, mais il n’existe en tout cas pas de règle européenne à suivre : pensez simplement à consulter un site officiel qui puisse vous fournir des informations en la matière. Si vous habitez près d’un aéroport et que vous laissez faire une expertise à votre domicile, vous pourrez donc recevoir une indemnisation. Des travaux sont à prévoir pour mettre un bien à niveau, mais cela apportera indéniablement une plus-value lors de la vente, qui permet de contrebalancer l’environnement potentiellement bruyant dans lequel le bien en question se situe !
Si de nombreux acquéreurs boudent les biens situés en périphérie des aéroports, c’est aussi à cause du risque que les nuisances sonores peuvent avoir sur nous. L’impact du bruit des avions sur la santé peuvent potentiellement représenter un danger. En effet, si une personne entend un bruit important récurrent (atterrissage, passage ou décollage fréquents des avions), elle peut développer certains troubles non négligeables qui vont progressivement entacher sa qualité de vie et modifier son quotidien.
On relève notamment les troubles du sommeil, la tension artérielle et les troubles cardiaques ischémiques, la gêne ressentie lors du passage d’avions, les troubles anxio-dépressifs… Nous avons tendance, lorsqu’un bruit est répétitif, à concentrer toute notre attention dessus, et si un des troubles cités plus tôt survient, les autres auront tôt fait de s’enchaîner.
Le manque de sommeil entraîne notamment une certaine irritabilité, qui peut nous porter préjudice au quotidien. Il faut aussi savoir que de tels bruits font que nous libérons des hormones de stress, génèrant à leur tour une fréquence cardiaque plus élevée et une pression artérielle en hausse, qui, après le passage de l’avion, reviennent à la normale.
De nombreux chercheurs expliquent aussi que les individus exposés à 60 décibels de bruit, en moyenne et au quotidien, avaient 30 % de risques en plus d’être victimes d’une crise cardiaque. Finalement, de telles nuisances ont un impact direct sur nous dans le sens où elles peuvent aller jusqu’à altérer tout notre système auditif, et entraîner des acouphènes.
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